Lunatics
Ce docu-fiction parodique suit la vie très spéciale de six personnages excentriques, parfois obscènes et toujours décalés.
Terminée | Australienne | 35 minutes |
Comedy | Netflix | 2019 |
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1.05 - Épisode 5
Episode 5
Gavin et ses compères se lancent dans des "méga-activités" et Quentin se lance dans l'art de rue. Jana cherche son oryctérope. Joyce a des difficultés financières.
Diffusion originale : 19 avril 2019
Diffusion française :
19 avril 2019
Réalisat.eur.rice.s :
Chris Lilley
Scénariste.s :
Chris Lilley
Guest.s :
J'ai lu beaucoup de critiques négatives sur Lunatics, sur le manque d'inspiration de Lilley et l'idée que sa carrière serait dans une phase creuse. Mais ce n'est pas vrai, vraiment pas, Lunatics est comme toutes les créations de Lilley un portrait de gens différents, transgressifs qui refusent de disparaître dans le moule de la normalité. Loin des blagues et de l'humour régressif des débuts, Lilley est devenu plus constructif et cherche comme toujours à donner une vraie dignité à son catalogue de weirdos aussi attachant que vulgaire.
Car Lilley parle de lui, de sa difficulté à accepter les règles d'un monde où la moindre transgression peut devenir une source de problèmes et de lynchage public. Donc chaque provocation de sa part n'est plus aussi improvisée qu'avant, Lilley ne cherchant plus le rire facile, mais à donner du sens à ce qui ne peut être dit sur la difficulté de s'affirmer et d'avancer en restant intègre face au dictat imposé par le regard de l'autre.
C'est laborieux, compliqué, cela demande du temps, mais une certaine poésie sort de ce show qui est celui de la transition de Lilley, où l'ancien adolescent doit construire son propre avenir et rentrer dans le moule sans perdre sa fatétie qui s'exprime toujours chez Lilley via une certaine vulgarité. Ce "My Dick " affiché sur la devanture du magasin, c'est vraiment hilarant... difficle du coup de comprendre ce que veulent ses critiques qui reprochent à Lilley de ne plus être aussi drôle qu'avant.
Un adulte, c'est moins con et drôle qu'un ado... vieillir en conservant sa capacité à transgresser, c'est ça le génie de Chris Lilley...
J'attends la fin pour ma part pour me faire une idée definitive.